28-09-2023

L’histoire du Rabelais

26 octobre 2022


L’hôtel Rabelais a ouvert ses portes en 1976. Retour sur les moments clés de l’histoire et de l’évolution de l’établissement avec Frédéric Beuchillot, son directeur depuis 1999.


Les origines de l’hôtel Le Rabelais

C’est en 1975 que Jean Robineau fait construire l’hôtel, à proximité de sa propre habitation. Voyageur de commerce, il avait à cœur de créer un établissement à l’image de ce qu’il expérimentait lors de ses séjours. L’édifice est ainsi bâti en lieu et place d’une ferme située rue de l’Ouillette, puis inauguré en 1976. Jean Robineau ne reste pas longtemps propriétaire du lieu. Monsieur Bequier prend sa suite. Puis l’hôtel est vendu dès 1979 à deux investisseurs : MM Guyomarc’h et Rolland. Ces derniers agissent pendant vingt ans pour le développement de l’activité. En 1999, Frédéric Beuchillot, alors novice en hôtellerie, devient directeur du Rabelais, avec sous sa coupe une équipe de douze salariés permanents.

Vue de la terrasse de l’Hôtel*** Restaurant Spa Le Rabelais.


Les débuts d’Internet : le pari à relever

Depuis 1999, l’objectif est d’œuvrer pour l’amélioration permanente et régulière des prestations de l’établissement. Tous les ans, de nouveaux aménagements sont effectués. Le constat est sans appel : les modes changent très vite et il est nécessaire de s’adapter. Le début des années 2000 correspond alors à la croissance d’Internet. Être connecté devient rapidement indispensable. Suivant son instinct, le directeur mise tout sur les accès Internet, la téléphonie et l’installation d’écrans de télévision plus grands, pour être au top de la modernité audiovisuelle et digitale. Pari gagné. « En six mois, l’augmentation de fréquentation a presque atteint 20 %. C’était absolument impressionnant. » se souvient-il. Aujourd’hui, grâce à cette réactivité et à son modèle de développement, l’hôtel Rabelais arbore trois étoiles.


Un travail d’équipe pour rester à la page

« Quand je suis arrivé, on avait des salles de bain roses et bleues. Je me suis dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. » Frédéric Beuchillot lance dès le départ un plan de travaux d’amélioration sur huit ans. Il consacre une année par partie de l’hôtel, en incluant les quatre couloirs de chambres, le hall, le restaurant et la cuisine. « Mais on ne fait pas toujours les bons choix. » s’amuse le directeur.

Aucun des aménagements n’est pensé sans intégrer pleinement son équipe. Pour que l’outil de travail corresponde aux besoins et envies des membres du personnel en place, chaque projet et sa réalisation est réfléchi en équipe. Chacun apporte sa pierre à l’édifice : mise en avant du vin et du bar cocktailerie dans la partie restauration selon les compétences en œnologie ou prise en compte des goûts en décoration pour chaque espace.

Ci-dessus, une des chambres et l'espace d'accueil du Rabelais - 1997.


Le restaurant de l’hôtel Le Rabelais

Issu du milieu de la restauration, Frédéric Beuchillot connaît bien le sujet. Avec une augmentation de près de 15 000 couverts en une vingtaine d’années, le restaurant a su s’adapter. Le directeur de l’hôtel-restaurant explique : « En restauration, on ne passe pas trois ans sans modifier quelque chose. Parfois, ça peut sembler ne pas être grand-chose, mais techniquement, ça amène un changement. Mais ça ne fonctionne pas à tous les coups. On prend des risques, alors il peut y avoir des ratés. »

Salle du restaurant de l’Hôtel Le Rabelais – 2007


Une invitation à la quiétude

L’hôtel Le Rabelais ne ressemble plus vraiment à l’établissement de 1976. Hormis la piscine, d’origine, le jardin et une belle terrasse aménagée et ombragée invitent aujourd’hui les clients pour un moment de quiétude et de détente. Ils peuvent aussi profiter du spa et de la salle de fitness. Plus vastes, les différents espaces accueillent une clientèle variée : des voyageurs d’affaires aux touristes en promenade sud vendéenne.

Les travaux réalisés à l’intérieur ont fait naître 50 % de chambres en plus depuis les débuts de l’hôtel. La dernière aile voit le jour en 1990. En 2022, en quelques chiffres, Le Rabelais, c’est :

– 54 chambres ;
– 31 salariés ;
– 35 000 repas par an ;
– 11 000 nuitées par an.

L’hôtel-restaurant Le Rabelais se réinvente année après année pour s’accorder aux changements. Pas toujours facile de s’ajuster, ne serait-ce que récemment, lors de la pandémie de Covid qui a fortement impacté l’ensemble du milieu de l’hôtellerie-restauration. Avec une  envie intense de répondre à la satisfaction client, Frédéric Beuchillot conclut avec cette note empreinte d’optimisme : « Pour chaque complexité, il existe une opportunité. »


Le Rabelais en images de 1994 à 2022


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